Comme chaque année, nous organisons de la même manière nos prélèvements dans plus d’une centaine de parcelles de référence. Jusque maintenant, les prélèvements ont donc été faits en semaines 31, 33 et 35 pour observer comment les variétés de conservation se comportent. Un tout dernier prélèvement doit encore être réalisé après le défanage, ou au plus tard en semaine 38 pour obtenir un chiffre final.

Nous sommes donc en mesure de vous présenter les résultats jusqu’en semaine 35.

Tout le monde est d’accord pour dire qu’on n’oubliera pas de si tôt l’année 2018. Après un début de saison orageux et bien arrosé, nous avons subi un des étés les plus secs et chauds jamais enregistrés, et cette sécheresse dure encore maintenant dans certaines régions.

Les rendements illustrés ici sont nets, avec un poids brut de l’échantillon. Les différences selon les parcelles sont parfois énormes. La parcelle la plus mauvaise avec 13 ton/ha et la meilleure avec 69 ton/ha, c’est presque du jamais vu. Et les différences entre régions sont aussi relativement importantes.

Il y a une différence claire entre les régions équipées d’irrigation et les autres, mais un peu partout on se situe 20% en dessous du rendement moyen habituel.

Les poids sous eau ont une moyenne de 400 gr actuellement, c’est qui est bon mais il faut savoir qu’ils sont en train de descendre.

La grosse question est de savoir comment les parcelles atteintes de reboulage vont se comporter. Un certain nombre de ces parcelles a été traité au MH/Fazor. Il semble que le produit freine la croissance forte du tubercule secondaire, mais il est encore tôt pour tirer une conclusion.

Le pourcentage de flottantes se situe actuellement entre 0% et 2%. Ce chiffre peut vite bouger si le reboulage persiste et que l’on défane ou que le feuillage part de lui-même.

Nous tentons de suivre de près cette évolution dans le reboulage. Dans les jours qui viennent, nous reparlerons ensemble de la manière de s’y prendre pour le défanage, l’arrachage et le stockage.